=> Un bon moyen de découvrir la culture taïwanaise, en immersion totale, mais aussi de redécouvrir la culture française. Chargé d'assister votre professeur-tuteur, vous participez à l'animation des cours de langue et de culture française dans l'université où vous avez été affecté (12 heures par semaine), ainsi que dans des lycées (3 heures par semaine). Une belle expérience en perspective, surtout si vous envisagez de devenir professeur de FLE (Français Langue Étrangère, pour les non-initiés). Il va sans dire que parler chinois est vraiment utile !
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=>Pour ma part, j'ai du assurer des cours de soutien en langue française ainsi qu'organiser des heures et activités culturelles.
Dans l'université où j'ai été affectée, les étudiants choisissent le français en tant que deuxième langue étrangère à partir de la première année. Ils sont complètement débutants et doivent tout apprendre, de la prononciation ("RRRRRR") aux conjugaisons, en passant par les accords masculin-féminin (chose qui n'existe pas en chinois) et le traditionnel "Bonjour, comment allez-vous ?". A partir de la troisième année, les choses se corsent véritablement pour eux, ils doivent ingurgiter des tonnes de connaissances grammaticales et des tas de conjugaisons (futur antérieur, plus-que-parfait, présent du subjonctif, hypothèses et conditionnel, pronoms compléments indirects, discours indirect au passé... bref, ils s'arrachent les cheveux et on les comprend). La mission de l'assistant de français est alors de faire passer tout ça en douceur et en donnant le plus souvent possible l'occasion aux étudiants d'utiliser leurs connaissances dans des situations de conversation usuelles. Il faut faire preuve d'imagination pour arriver à s'amuser en apprenant ! Mais surtout, il faut faire simple, et ne pas surestimer les capacités des étudiants (ça peut les décourager !). J'ai aussi du aider les étudiants pour présenter leur pièce de théâtre annuelle (cette année, La Trente-Sixième Histoire, adaptation du film de Ya-chuan Hsiao, 『第三十六個故事 Taipei Exchanges』 ).
En ce qui concerne les heures et activités culturelles, essayez de faire participer les étudiants, proposez des jeux à la fin de vos présentations, là encore, i-ma-gi-na-tion ! Sachez que les Taïwanais apprécient la cuisine et la gastronomie par dessus tout, vous récolterez tous les suffrages si vous organisez des cours de cuisine française une ou deux fois par semestre.
Quant aux interventions dans les lycées, elles revêtent un caractère plus ponctuel et ne permettent pas un réel suivi de l'apprentissage des étudiants (je suis intervenue dans une dizaine de lycées et d'universités au cours de l'année). Je disposais aussi de beaucoup moins de marge de manœuvre qu'à mon université, car il s'agissait vraiment d'assister le professeur, présent dans la classe. Alors si on vous dit qu'il faut chanter, vous chanterez... Profitez aussi de vos heures "à l'extérieur" pour échanger avec les étudiants sur la France et les Français, vous aurez des surprises (voyez plutôt, dans cet article).
Dans l'université où j'ai été affectée, les étudiants choisissent le français en tant que deuxième langue étrangère à partir de la première année. Ils sont complètement débutants et doivent tout apprendre, de la prononciation ("RRRRRR") aux conjugaisons, en passant par les accords masculin-féminin (chose qui n'existe pas en chinois) et le traditionnel "Bonjour, comment allez-vous ?". A partir de la troisième année, les choses se corsent véritablement pour eux, ils doivent ingurgiter des tonnes de connaissances grammaticales et des tas de conjugaisons (futur antérieur, plus-que-parfait, présent du subjonctif, hypothèses et conditionnel, pronoms compléments indirects, discours indirect au passé... bref, ils s'arrachent les cheveux et on les comprend). La mission de l'assistant de français est alors de faire passer tout ça en douceur et en donnant le plus souvent possible l'occasion aux étudiants d'utiliser leurs connaissances dans des situations de conversation usuelles. Il faut faire preuve d'imagination pour arriver à s'amuser en apprenant ! Mais surtout, il faut faire simple, et ne pas surestimer les capacités des étudiants (ça peut les décourager !). J'ai aussi du aider les étudiants pour présenter leur pièce de théâtre annuelle (cette année, La Trente-Sixième Histoire, adaptation du film de Ya-chuan Hsiao, 『第三十六個故事 Taipei Exchanges』 ).
En ce qui concerne les heures et activités culturelles, essayez de faire participer les étudiants, proposez des jeux à la fin de vos présentations, là encore, i-ma-gi-na-tion ! Sachez que les Taïwanais apprécient la cuisine et la gastronomie par dessus tout, vous récolterez tous les suffrages si vous organisez des cours de cuisine française une ou deux fois par semestre.
Quant aux interventions dans les lycées, elles revêtent un caractère plus ponctuel et ne permettent pas un réel suivi de l'apprentissage des étudiants (je suis intervenue dans une dizaine de lycées et d'universités au cours de l'année). Je disposais aussi de beaucoup moins de marge de manœuvre qu'à mon université, car il s'agissait vraiment d'assister le professeur, présent dans la classe. Alors si on vous dit qu'il faut chanter, vous chanterez... Profitez aussi de vos heures "à l'extérieur" pour échanger avec les étudiants sur la France et les Français, vous aurez des surprises (voyez plutôt, dans cet article).
怎麼辦? "Comment faire ?"